Modification retraite Juillet

Publié le 3 Juillet 2025

Bonjour à vous

J'espère que votre été est source d'inspiration, et que quoiqu'il se passe dans le monde, vous gardez aussi le coeur ouvert, aligné à vos valeurs essentielles, et toujours prêts à vous émerveiller de la beauté qui également nous entoure avec l'esprit aiguisé dans le discernement

A la fin de mon message je vous partage un joli conte soufi

ET MODIFICATION la retraite aura lieu du Jeudi 10 juillet au samedi 12 juillet (2 jours et demi) Pour toute info concernant les nouveaux tarifs hébergements et enseignement veuillez me contacter -

Bel été

anandajoydanse@gmail.com

« Conte du Miroir Brisé et de l’Oiseau de Vérité"

« Il était une fois, dans une vallée tranquille bordée de montagnes bleutées, un petit village où l’on racontait qu’un miroir ancien, caché dans la forêt, révélait la vérité sur soi.
Ce miroir appartenait autrefois à un grand sage qui avait compris que le monde est un reflet, mais pas toujours un reflet fidèle.

Un jeune apprenti du nom de Solan, sensible et curieux, entendit parler de cette légende.
Il vivait avec le cœur toujours à vif, blessé à chaque critique, chaque regard indifférent.
Les mots des autres lui transperçaient la poitrine comme des flèches invisibles.
Même une remarque anodine lui semblait une attaque personnelle.
Il rêvait d’apprendre à se libérer de ce poids, de ne plus être esclave du regard des autres.

Alors un matin, il prit son courage, son bâton, et partit chercher le Miroir.

Après une longue marche, il atteignit une clairière silencieuse où se dressait un vieux piédestal de pierre.
Le miroir y était posé, fendu en son centre, mais toujours éclatant.
À côté, perché sur une branche, un oiseau au plumage doré le regardait.

— « Te voilà, Solan », dit l’oiseau sans bouger le bec.
Solan tressaillit.
— « Tu me connais ? »
— « Je connais ceux qui ont le cœur brisé par le jugement. Tu es venu voir ton reflet ? »

Solan acquiesça.

— « Regarde. Mais sache que ce miroir ne reflète pas ce que tu es. Il reflète ce que tu crois que les autres pensent de toi. »

Solan se pencha.
Et il vit… un jeune homme ridicule, trop émotif, trop fragile, incapable.
Des paroles anciennes résonnaient dans son esprit : "Tu es trop sensible", "Tu devrais être plus fort", "Tu prends tout mal..."
Il recula, blessé.

— « Est-ce cela que je suis ? » demanda-t-il, la gorge nouée.
— « Non », répondit l’oiseau. « Ce n’est pas toi. C’est ce que tu as laissé entrer. »

Solan s’assit, bouleversé.

L’oiseau descendit et s’approcha.

— « Tu veux un autre regard ? Alors écoute bien.
Quand quelqu’un parle, il parle aussi de lui.
Une critique peut venir d’une peur, d’une blessure ou d’un jour sans lumière.
Tout ne te concerne pas. Ce qu’un cœur en désordre exprime n’est pas une vérité. »

Il marqua une pause, puis dit :

— « Pour te libérer, tu dois apprendre à écouter sans absorber.
Voici deux pratiques que je te laisse. »

 Exercice 1 – L’écart sacré
Quand quelqu’un dit quelque chose qui te pique ou te déstabilise, ne réagis pas tout de suite.
Ferme les yeux et pose-toi cette question :
"Cela parle-t-il de moi… ou de lui ?"
Respire. Observe.
Tu verras souvent que cela n’a rien à voir avec toi.

 Exercice 2 – L’ancrage des valeurs
Chaque matin, écris trois de tes valeurs fondamentales (par exemple : douceur, intégrité, liberté).
Quand une critique te touche, relis-les.
Demande-toi : "Est-ce que je reste fidèle à ce que je suis ?"
Si oui, continue ton chemin.

Solan resta longuement dans la clairière.

Il ne brisa pas le miroir. Il le laissa tel quel, car parfois il faut voir les reflets brisés pour se retrouver entier.

Il remercia l’oiseau.

Et tandis qu’il s’éloignait vers le village, plus léger, il se dit :

« Je ne suis pas ce que les autres pensent.
Je suis ce que je choisis de nourrir en silence. »

Ce que tu absorbes t’habille ou t’abîme,
Mais ce que tu filtres illumine et t’aligne. » 

Merci à Béatrice Ganné
et à Marie-Noëlle Clément

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